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Run In Lyon : le compte-rendu de mon semi-marathon

4 octobre 2016

Après vous avoir soulé avec mes publications Instagram suite à mon super week-end lyonnais en compagnie d’une belle brochette d’instagrammeurs, vous vous doutiez bien que j’allais revenir pour vous faire le compte rendu de ma course en elle-même.

Je suis arrivée sur Lyon samedi en début d’après-midi afin de prendre mon temps pour me rendre à mon hôtel, me promener sur le village, récupérer mon dossard et visiter un peu les lieux que je connais si bien. Cela a également été l’occasion de rencontrer plusieurs personnes que je suis activement sur les réseaux sociaux et de faire de belles rencontres. Mais ce n’est pas l’objet de mon article 🙂 J’arrive donc bien à l’avance, contrairement à mon habitude, afin d’être zen et détendue et de repérer les lieux avant la course du lendemain : quelle distance de mon hôtel, est-ce que je prends les transports ou je viens en trottinant, l’accès du village est-il simple ou va-t-il nécessiter 3/4 d’heure d’attente, etc. J’en ai également profiter pour me renseigner sur le tracé du parcours : par où passe-t-il ? est-il roulant ? Tout ça, tout ça… Bon…parfois, quand on se renseigne, on est assez surpris le lendemain xD
Instagram Lyon
Une fois tous les repérages effectués, on se dirige vers Spode à Lyon, où j’ai eu la chance de rencontrer Jérôme Sordello, auteur de La Bible du running que j’ai bien entendu apportée avec moi pour avoir ma petite dédicace. Il prend le temps de discuter avec moi, de me donner des conseils sur ma pratique sportive, mes blessures, mes objectifs. Bref, il est vraiment gentil et accessible et j’ai apprécié. Le magasin Spode en lui-même, c’est un peu la caverne d’Ali Baba du runneur : amis Lyonnais, si ce n’est pas encore fait…courrez-y ! Vous serez très bien conseillés et aurez même l’occasion de tester vos chaussures avant l’achat ! 😉

Le temps de prendre un goûter, et il est déjà 19h. Le temps pour moi de rentrer tout doucement à mon hôtel et surtout…d’aller manger. Au programme, pas de pasta party, comme habituellement, mais tout simplement un bon plat de riz, courgettes et poulet, le tout sans matière grasse pour éviter les reflux gastriques le lendemain matin. Ensuite, je me suis posée devant la télévision, en me disant “Je vais me couchée tôt” parce que le réveil à 5h15 va piquer… Mais je n’ai pas réussi à m’endormir avant minuit passé et surtout, je me suis réveillée toutes les heures… Les joies du stress d’avant course officielle, même sans objectif [c’est dingue].


Le jour J, je me lève donc pire qu’aux aurores (réveil à 05h15, sorti du lit à 05h45), je prends un bon petit-déjeuner qui tient au corps pris à 6h (la recette de mon bowlcake pré-course par ici), je m’habille tout doucement et ferme la porte de mon hôtel à 7h00. Avec deux copains, nous nous sommes donnés rendez-vous à la place Bellecour pour 07h30 On dépose nos affaires aux consignes, on discute, on rigole, on prend quelques photos, on passe aux toilettes et ces gentils Messieurs me déposent à mon SAS avec leurs encouragements [oui, parce que eux prennent le départ du marathon un peu plus tard].
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A 08h20, j’entre dans mon SAS [1h40 – oui, oui, au moment de mon inscription en début d’année, je ne savais pas si je voudrais courir pour le chrono ou pas]. J’avale mon gel énergétique comme me la conseillé un copain runneur, j’appelle mon chéri une dernière fois et lui laisse un message sur son répondeur, je fais quelques Snaps avant que le coup d’envoi ne soit donné.

C’est parti [mon kiki], semi-marathoniens et marathoniens partent ensemble au Quai Tilsitt. Durant les premiers kms, on essaye vite de trouver un rythme à garder sur lequel on est à l’aise mais assez rapide tout de même. Seulement voilà, c’est une grosse course avec énormément de participants [16 000 au semi et 3 000 au marathon], alors il reste assez lent ce départ. Mais ça ne m’empêche pas de prendre déjà du plaisir, de cavaler, de doubler, de profiter…

Run In LyonLes premiers kilomètres sont assez cool et les supporters sont très nombreux sur le bord de la route. Le premier ravitaillement passé, et les premières difficultés arrivent avec de belles petites montées dont notamment celle entre le 8ème et le 9ème kilomètre, juste avant de rejoindre le Pont Paul Bocuse. Une belle montée de 500 m, bien comme il faut… Mais je pense à mes copains qui ont fait la course Paris-Versailles le week-end précédent avec sa belle côté des gardes. Je sais qu’à côté de ça, c’est rien !
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Dans les montées, je pense donc aux conseils avisés de mon coach ou de mes amies les fusées (Alexia, coucou !) : “Sers-toi de tes bras pour ne pas perdre en vitesse et garder l’impulsion”, “Ne ralentis pas et profite-en pour dépasser ceux qui ne sont pas prêts pour les montées”, “Fais attention à ta foulée”. Bref, je sais ce qu’il faut faire et je fais bien attention à bien mettre en application tous ces conseils. Sur les 12 premiers kilomètres, ça marche vraiment comme sur des roulettes, je suis entre 4’44” et 4’48” au kilomètre, c’est parfait, car je me sens à l’aise et j’ai même le temps de regarder le paysage. Sur les bords de la rive gauche de la Saône, nous avons d’ailleurs une belle vue sur la rive droite et l’Ile Barbe [je découvre, car je n’ai jamais eu l’occasion de venir jusque là].
Run in Lyon
Seulement voilà, l’accumulation des faux plats auxquels je ne suis absolument pas préparée se fait sentir dans les jambes et je ralentis le rythme… C’est dur mais ce n’est rien comparé à la panne sèche qui m’attend vers le 16ème kilomètre [note à moi-même : prendre mon petit-déjeuner plus tard]. Je n’ai plus rien du tout dans les jambes, mais vraiment plus rien. Où est passé mon énergie ? Mon jus ? Je peine alors je marche pour avaler un des gels énergétiques que j’ai en poche et boire deux petites gorgées [oui parce que je suis la reine pour m’étrangler en buvant moi… Alors je préfère le faire en marchant]. Grâce aux encouragements et aux personnes qui crient mon nom [ou mon pseudo, qui est indiqué sur mon dossard], je repars. Mais difficile de retrouver mon rythme de croisière avec l’arrivée du tant attendu tunnel de la Croix-Rousse, long d’1,8 km. Il ne faut vraiment pas être claustrophobe… Je peine tout de même à bien respirer… Mais je tiens bon et j’avance [plus lentement certes]. Le 18ème km n’est pas très loin et surtout la bout du tunnel [c’est vraiment long 2 km dans un tunnel mine de rien…]. Eh là, gros coup de froid et illumination avec le soleil qui nous frappe en plein visage, sans parler de la petite montée à la sortie du tunnel. Que c’est duuuuuur ! Mais je n’y pense pas et je regarde les gens avec mon petit sourire [forcé haha] et surtout la ville. Car nous sommes enfin entrés en plein centre-ville. Une fois l’hôtel de ville passé, il ne reste plus qu’à remonter toute la rue de la République et faire le tour de la place Bellecour. Oui, enfin…sauf quand on nous met une grande arche à 300 m de l’arrivée et que je pense tout bêtement que c’est l’arrivée. Du coup, j’ai fait une accélération de malade devant cette fausse arrivée et j’ai ralenti… Alors je ne vous dis pas pour redémarrer derrière ça, c’était quelque chose… Haha !


Je franchis finalement la ligne d’arrivée pas méga fraîche mais avec encore du jus sous les chaussures mais aussi avec la satisfaction de boucler mon quatrième semi marathon en 1h46’07” (+2′ au chrono officiel). Je suis assez contente de moi car je sais que je n’ai pas tout donné et que je me suis préservée pour les 20 km de Paris ayant lieu une semaine plus tard. Je devais choisir entre les deux, j’ai choisi de tout donner sur les 20 km de Paris et de courir pour le plaisir à Lyon, ma ville de coeur. Du coup, je pars assez confiante pour ma prochaine course, dont je garde secret l’objectif [sauf pour les privilégiés à qui je l’ai confié haha !].

Dans tous les cas, courir dans Lyon était un plaisir. La météo était au rendez-vous, les supporters également, sans parler d’un paysage vraiment au top. Je pense que je reviendrai l’année prochaine, avec une préparation dans les jambes [et quelques entraînements en côtes haha!], soit pour le semi, soit pour le marathon qui sait [bien que je n’y crois pas à celui-là LOL]. En plus, c’était doublement un plaisir car j’ai partagé ce moment avec des gens fantastiques, que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam deux jours plus tôt. C’était super, car je suis arrivée seule mais je n’ai pas été seule une seule seconde durant tout le week-end.
Médaille Run in Lyon
Et vous, vous avez déjà couru la Run In Lyon ? Ça vous tente ? 

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  1. En mai 2017, je cours mon premier semi-marathon. En juin 2017, je cours mon deuxième semi marathon. En novembre 2017, je cours mon troisième semi marathon. Et il y a deux ans, je courais à peine 4 km en 45 minutes…
    C’est, en partie, toi qui m’a donné envie de me mettre à la course à pieds. C’est, en partie, toi aussi qui me motive à repousser mes limites… C’est un peu grâce à toi aussi que j’ai trouvé des copines de course, avec qui on suit un entraînement pour le semi, ce qui me motive à fond !
    Quels sont tes conseils pour des courses en côte ? Car le deuxième semi marathon sera très vallonné…

    1. Tout d’abord, je suis vraiment vraiment vraiment contente de voir que je t’ai donné envie de te mettre à la course à pieds et j’espère vraiment que t’y a trouvé ce que tu cherchais et que tu y prends ton pied. C’est important d’y prendre son pied mine de rien !

      Ensuite, tu vas adorer le semi-marathon, je trouve que c’est une distance sympa quand on cherche à se dépasser (je parle en terme de distance bien entendu). Personnellement, j’adore ça, mais à condition de ne pas me tuer à chercher le chrono, autrement je ne le savoure pas toujours…
      Pour les courses un peu vallonnées, je te conseillerai de bien étudier le parcours en avance, afin de savoir à quel moment tu risques d’avoir du mal. Et généralement, dans ces cas là, c’est 1 km avant la côte que je prends un gel énergétique ou une pâte de fruits, ce qui permet de faire repartir les gambettes. Ensuite, durant les montées, pense toujours à bien te positionner droite et à t’aider des bras… Eh ouais, les bras c’est utile en courses à pieds !

      Côté entrainement spécifique, je te conseillerai de remplacer l’un de tes fractionnés (je pense que tu dois en avoir 2 par semaine si tu suis une prépa classique) par un fractionné en côte. Trouve-toi une belle côté par chez toi et tu te fais 10-15 montées rapides de côte et tu redescends en récupération. Ce qui fonctionne pas mal également, après un run par exemple, c’est de faire des séances d’escaliers. Tu montes 10 fois une grande rangée d’escaliers. Soit en montant marche par marche, soit 2 marches par 2 marches, etc. Fin, il y a plein de manière amusante d’ajouter du dénivelé dans tes entrainements.

      Je ne sais pas si ça va t’aider mais n’hésites pas si tu as d’autres questions.

  2. coucou je me retrouves quand tu dis je suis la reine pour m’étrangler alors je préfére m’arrêter je suiscomme toi 🙂 quitte a perdre du temps. sinon non je n’ai jamais couru a Lyon mais quand je vois vos photos ton compte rendu ça me donne vraiment envie de m’inscrire l’année prochaine

  3. Salut Amandine,
    Super ton compte rendu de ta course et de décrire aussi bien tout ce qui accompagne une course (l’avant – le pendant 🙂 – l’après)
    Bonne chance pour les 20 kms de paris en espérant que ton chrono sera celui que tu vises.

    Bonne continuation

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